« Nous faisons rire les donneurs avec nos commentaires hauts en couleur. »

Grâce à son mini-marteau de Thor, Raj Damhar n’a aucun mal à lancer des conversations.

Inspiration
5 juin 2020
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Durant la pandémie de COVID-19, nous vous présenterons des employés qui continuent de travailler sur la ligne de front. Raj Damhar, un infirmier immatriculé, travaille au centre de donneurs de la Société canadienne du sang à Saint John, au Nouveau-Brunswick.

Après mon baccalauréat en soins infirmiers à l’Université du Nouveau-Brunswick, j’ai commencé ma carrière en gériatrie. Au bout de plusieurs années dans ce domaine, à travailler surtout de nuit, j’ai eu envie de changement.

Il y a quatre ans, j’ai vu une offre d’emploi de la Société canadienne du sang. Mon père, Jay Damhar, lui-même infirmier, avait travaillé ici lorsque j’étais encore à l’école. Lorsque je lui ai parlé de l’annonce, il m’a encouragé à postuler. J’ai obtenu le poste et je ne l’ai jamais regretté. Tous les anciens collègues de mon père n’ont que des bons mots à me dire sur lui. Depuis que j’ai rejoint la Société canadienne du sang, je suis moi-même devenu père. Mon fils Jaxys est né le 2 décembre 2016, et il a complètement bouleversé ma vie. Être père est sans conteste le plus beau poste que j’ai occupé dans ma vie.

« J’ai toujours quelque chose à raconter à nos visiteurs. »

Je travaille principalement avec les donneurs de plaquettes et de plasma, qui sont surtout des hommes. Nous nouons des liens forts, et je découvre que nous avons beaucoup de points communs. Je suis un fan fini de lutte et de jeux vidéo, et je collectionne les figurines d’action. Mon mini-marteau de Thor est un petit rappel qu’il faut faire preuve d’héroïsme face à l’adversité! Entre tout ça et la paternité, j’ai toujours quelque chose à raconter à nos visiteurs. Mes tatouages et les motifs du cordon de ma carte d’employé permettent aussi souvent de casser la glace.

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Hammer


Je travaille étroitement avec deux autres infirmières, Joelle Nordstrom et Karla Campbell, avec qui je m’entends très bien. Elles font toujours des commentaires sarcastiques pour faire rire les donneurs. Lorsque nous travaillons ensemble tous les trois, c’est un véritable spectacle de comédie. Nous faisons rire les donneurs avec nos commentaires hauts en couleur.

« C’est ma formation, mais c’est aussi une partie de moi. »

Pendant la pandémie, nos donneurs ont été d’une patience et d’un soutien remarquables. Ils ont été incroyables. Pour nous, c’est très important, car nous offrons un service plus qu’essentiel. Sans dons, qu’arriverait-il à toutes les personnes qui dépendent de nous? Je me sens privilégié de faire ce métier en ce moment. Je suis infirmier. C’est ma formation, mais c’est aussi une partie de moi.

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