Les besoins sont constants no 10 : Des dons de plasma à la rescousse

Avant de commencer à recevoir des immunoglobulines, Lisa Hardill devait constamment combattre des infections.

Inspiration
9 avril 2020

Lisa Hardill reçoit des immunoglobulines pour traiter un déficit immunitaire variable commun (DICV).

Lisa Hardill receives immune globulin to treat common variable immune deficiency (CVID).

Lisa Hardill n’avait jamais entendu parler du déficit immunitaire variable commun (DICV) avant d’apprendre qu’elle en était atteinte. Alors dans la jeune vingtaine, elle était sur le point de se marier et terminait ses études d’hygiéniste dentaire. Cette excitante période de sa vie était toutefois assombrie par des problèmes de santé récurrents.

« J’étais souvent congestionnée, je toussais beaucoup et je souffrais régulièrement d’infections des oreilles et des sinus », raconte Lisa, qui a maintenant 40 ans et est mère de deux garçons. « J’ai eu des problèmes chroniques pendant deux ans. »

Elle avait beau prendre des antibiotiques, rien n’y faisait. La jeune femme a su que son système immunitaire était le coupable le jour où elle a reçu des résultats d’analyses sanguines. Son organisme n’avait pas tous les anticorps qu’il aurait dû avoir compte tenu des vaccins que Lisa avait reçus.

Heureusement, le DICV peut être traité au moyen d’immunoglobulines, un traitement conçu à partir d’un composant sanguin : le plasma. Lisa s’administre le traitement elle-même à la maison par injection sous-cutanée. Ce traitement, assure-t-elle, est essentiel pour sa qualité de vie. « Si je n’y avais pas accès, ma vie ne serait pas la même, dit-elle. Je ne serais pas la mère que je veux être et je ne pourrais pas contribuer à la profession dentaire de la même manière. Je sais que je serais tout le temps malade. »

Image
Lisa Hardill, seen here at right with her husband and two sons, says she remains healthy and strong in spite of her immune deficiency because of treatment with immune globulin

Malgré une maladie immunitaire, Lisa Hardill, qu’on voit ici en compagnie de son mari et de ses deux garçons, demeure forte et en santé grâce à un traitement par immunoglobulines.

Pour avoir des immunoglobulines, il faut avoir des donneurs

Grâce à ses traitements, Lisa demeure forte et en santé, et connaît une longue carrière dans le domaine de l’hygiène dentaire. Après avoir pratiqué en clinique pendant de nombreuses années, elle se consacre maintenant à la consultation et à l’éducation.

Comme bien d’autres personnes vivant avec une maladie chronique, Lisa se sent vulnérable en cette période de pandémie. Elle est consciente que les personnes atteintes du déficit immunitaire dont elle souffre sont plus sujettes à des problèmes de poumons. Elle sait aussi que les gens doivent continuer d’aller donner du sang malgré l’inquiétude entourant les sorties en public.

« Pas juste pour moi, mais pour tous ces gens qui ont besoin de produits sanguins. Ces produits soignent des centaines et des centaines de maladies et de blessures, rappelle Lisa. Pour beaucoup de gens, c’est ce qui les garde en vie. » 

En raison des risques de COVID-19, les gens doivent éviter de nombreux lieux publics au Canada. Nos centres de donneurs ont renforcé leurs mesures sanitaires afin d’assurer la sécurité des donneurs, du personnel et des bénévoles. Nous mettons notre site Web à jour quotidiennement pour vous renseigner sur notre réponse à la COVID-19. Les produits sanguins demeurent vitaux pour les patients, et pour prendre rendez-vous, vous pouvez utiliser l’application DonDeSang, appeler au 1 866 JE DONNE (1-866-533-6663) ou allez à sang.ca

Share this story

ShareTweetShare

Sur le même sujet