« C’est très gratifiant de pouvoir aider. »

Tanya Gray aide à trouver des donneurs de plaquettes compatibles pour des patients.  

Inspiration
2 juin 2020
‘It’s really rewarding to be able to help’

D’ici la fin de la pandémie de COVID-19, nous vous présenterons des employés qui continuent de travailler sur la ligne de front malgré la pandémie. Tanya Gray est préposée au prélèvement de plaquettes par aphérèse à Halifax, en Nouvelle-Écosse.

Croyez-le ou non, mais c’est un tirage qui m’a amenée à travailler pour la Société canadienne du sang. Il y a longtemps, j’ai donné du sang pour la première fois à une collecte au YMCA, où je travaillais. Je me souviens que j’étais un peu nerveuse et que ça me rassurait de pouvoir donner au travail. Ce jour-là, le personnel de la collecte a fait un tirage et j’ai gagné une petite radio. Lorsque je suis allée chercher mon prix au centre de donneurs, une employée m’a fait visiter et elle m’a donné sa carte. Peu de temps après, je lui ai envoyé un courriel au sujet d’une possibilité d’emploi et vous connaissez la suite.

Je suis ici depuis maintenant quinze ans. En tant que préposée au prélèvement de plaquettes par aphérèse, je travaille auprès de donneurs de plaquettes et de plasma. Certains viennent ici depuis des années. Je connais un homme qui a commencé à faire un don chaque semaine avant même que je sois embauchée. Il me montre des vidéos de ses petits-enfants et, à Noël, il apporte une caisse de son vin maison pour le personnel. Je suis une personne sociable alors j’aime beaucoup interagir avec les donneurs.

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Tanya with donor


« En général, nos donneurs sont très heureux d’être compatibles avec un patient. »

Si un donneur annule son rendez-vous ou s’il s’avère non admissible au don lorsqu’il se présente, je me mets tout de suite au téléphone pour trouver un remplaçant. Cela peut prendre plusieurs appels, mais c’est très rare que je ne réussisse pas à trouver quelqu’un. Il est utile de connaître les donneurs parce que j’ai une idée de qui est disponible et du temps qu’il faudra à cette personne pour arriver ici. Parfois, je réussis à faire entrer un donneur en quinze minutes.

Je suis également chargée d’appeler des donneurs pour aider des patients qui ont besoin de plaquettes bien précises. Nous recevons une liste de donneurs dont la compatibilité a été établie d’après nos dossiers ainsi qu’une liste de « marqueurs », qui correspondent aux caractéristiques particulières des plaquettes recherchées. Je dois alors analyser cette information pour trouver un donneur compatible et appeler cette personne pour qu’elle vienne faire un don. Est-ce difficile de trouver quelqu’un? Non, jamais. En général, nos donneurs sont très heureux d’être compatibles avec un patient. Ils sont très enthousiastes à l’idée d’aider une personne en particulier.

Parfois, par exemple quand le donneur original du patient ne peut se présenter à son rendez-vous, il faut agir vite. Le don peut être destiné à un patient de la région ou à une autre personne ailleurs au pays. L’appel sera lancé immédiatement pour trouver un donneur remplaçant. À d’autres moments, je peux recevoir un message disant qu’un patient ne va pas bien et me demandant de faire entrer un donneur au cours de la semaine ou le jour même. C’est très gratifiant de pouvoir aider dans ces situations.

« J’ai été touchée de très près par la COVID-19. »

Qu’est-ce que la pandémie a changé? Eh bien, c’est très fatigant de porter un masque toute la journée. Par contre, je crois qu’il est encore plus facile que d’habitude de faire entrer des donneurs parce qu’ils sont plus accessibles et que beaucoup d’entre eux ont un horaire plus souple.

En ce qui me concerne, j’ai été touchée de très près par la COVID-19. Ma cousine, qui est dans la quarantaine, a contracté la maladie. Elle se rétablit, à Ottawa, après avoir été mise dans un coma artificiel à l’hôpital. De plus, ma grand-mère et ma grand-tante vivent dans un établissement de soins de longue durée où il y a eu une éclosion. Heureusement, ma grand-mère n’a pas eu de symptômes malgré un résultat positif au test de dépistage et sa sœur a eu un résultat négatif.

 

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Tanya gardening


Pour me détendre, j’ai quelques passe-temps. Je me suis remise au jardinage et j’ai commencé à dessiner. Ma grand-mère m’a montré comment tricoter des torchons, alors je fais ça aussi, même si ma fille dit que le tricot c’est pour les vieilles personnes!

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