L’espoir d’une nouvelle vie grâce à des donneurs de cellules souches

Chaque année, des centaines de Canadiens ont besoin d’une greffe de cellules souches qui leur redonnera la vie, et la plupart doivent compter sur la générosité d’un donneur non apparenté.

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6 février 2020

« En donnant le sang de cordon ombilical de votre bébé ou en vous inscrivant au registre de donneurs de cellules souches, vous pourriez sauver une vie », fait remarquer Heidi Elmoazzen, directrice du programme de cellules souches à la Société canadienne du sang. « C’est aussi simple que ça. »

Tom stem cells

Chaque année, des centaines de Canadiens ont besoin d’une greffe de cellules souches qui leur redonnera la vie, et la plupart doivent compter sur la générosité d’un donneur non apparenté. Présentes essentiellement dans le sang de cordon ombilical, le sang circulant et la moelle osseuse, les cellules souches hématopoïétiques servent à traiter plus de 80 affections comme les leucémies, les lymphomes, l’anémie aplasique et la drépanocytose.

Pour que les patients aient plus de chances de trouver un donneur compatible, le Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang — le registre public responsable de trouver des donneurs bénévoles, engagés et en bonne santé — adhère à un réseau international. Ce réseau permet de jumeler les donneurs potentiels à des receveurs partout dans le monde. Pour chaque patient qui trouve un donneur compatible dans sa famille, il y en a trois qui devront compter sur le don généreux d’un pur étranger pour obtenir les cellules souches vitales dont ils ont besoin. Tandis que près de 450 000 personnes sont inscrites au registre canadien, le réseau international donne accès à plus de 35 millions de donneurs potentiels de cellules souches, ce qui accroît de beaucoup les chances de trouver un donneur compatible.

« En donnant le sang de cordon ombilical de votre bébé ou en vous inscrivant au registre de donneurs de cellules souches, vous pourriez sauver une vie », fait remarquer Heidi Elmoazzen, directrice du programme de cellules souches à la Société canadienne du sang. « C’est aussi simple que ça. » Pourtant, environ la moitié des personnes inscrites au Registre choisissent de se retirer du processus lorsqu’on les contacte, une décision aux conséquences potentiellement dévastatrices pour un patient. Voilà pourquoi on rappelle souvent aux gens que s’inscrire au Registre est un engagement à long terme. Avant qu’ils soient appelés pour faire un don, il peut s’écouler des mois, voire des années.

À la recherche de donneurs optimaux, de diverses origines ethniques

Si un patient a plus de chances de trouver un donneur compatible au sein de son propre groupe ethnique, cela est beaucoup plus ardu lorsqu’il appartient à une minorité ethnique ou qu’il est d’origine mixte. C’est pourquoi le registre de donneurs de cellules souches cible particulièrement les donneurs potentiels appartenant à divers groupes ethniques, qui sont également des donneurs optimaux, c’est-à-dire des hommes ayant entre 17 et 35 ans.

Le don de sang de cordon — le sang qui se trouve dans le cordon ombilical et le placenta après la naissance d’un bébé en santé — représente un autre moyen d’aider les patients. La Banque de sang de cordon de la Société canadienne du sang a été créée en 2013 pour offrir aux femmes qui accouchent la possibilité de donner le sang ombilical de leur nouveau-né à une banque publique nationale. Les centres de collecte de sang de cordon sont situés dans quatre villes : Ottawa, Brampton, Edmonton et Vancouver.

Inscrivez-vous au registre; donnez le sang de cordon de votre bébé

Pour vous inscrire comme donneur potentiel au Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang, vous devez fournir un échantillon de salive et être conscient que ce pourrait être un engagement à long terme. Si vous êtes enceinte et que vous habitez dans une ville où se trouve un centre de collecte de sang de cordon, rejoignez la chaîne de vie du Canada. Vous et votre petit héros pourriez sauver des vies!

Lisez l’article complet dans le numéro d’octobre 2019 du magazine Maclean’s, ainsi que l’histoire inspirante de la petite Hillary McKibbin, âgée de six ans, qui est atteinte d’une rare maladie du sang appelée anémie aplasique idiopathique.

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