Les dons de sang effectués avant la grossesse sont sans danger pour les mères et les bébés

Quel est l’objet de cette étude?

Les dons de sang, en particulier lorsqu’ils sont répétés, peuvent causer des carences en fer et mener à de faibles taux d’hémoglobine (anémie). Chez les donneurs de sang total réguliers, il est commun d’observer la présence d’une carence en fer, le symptôme le plus fréquent étant la fatigue. Les carences en fer chez les femmes en âge de procréer sont particulièrement préoccupantes, car elles sont susceptibles de nuire à la santé de la mère et du bébé.

Si le test d’hémoglobine préalable à chaque don indique un taux d’hémoglobine inférieur au seuil recommandé, le donneur ne peut pas donner de sang. On l’informe également qu’il devrait accroître l’apport de fer dans son alimentation et, s’il donne fréquemment, songer à prendre des suppléments. Cependant, les donneurs réguliers pourraient avoir des carences en fer sans le savoir, puisque le test préalable au don révèle le taux d’hémoglobine sans tenir compte des réserves en fer. Par conséquent, il est possible d’avoir des carences en fer même si le taux d’hémoglobine est adéquat.

Dans l’objectif de mieux comprendre les conséquences potentielles des dons répétés sur la santé des femmes, l’étude vise à déterminer s’il existe une association entre les dons de sang effectués par des femmes en âge de procréer et les risques de santé chez les mères et leur progéniture.

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