Merci à toi, Ô Canada! Notre histoire est aussi la tienne.
Tragédie du sang contaminé et renouveau du système d’approvisionnement en sang
Pendant les années 80 et 90, le Canada connaît une crise de santé publique sans précédent : des produits sanguins contaminés par les virus du sida et de l’hépatite C sont transfusés à des patients, entraînant ainsi le décès de milliers de personnes au fil des ans.
On crée alors la Commission d’enquête sur l’approvisionnement en sang au Canada, à l’issue de laquelle son président, le juge Krever, émet plusieurs recommandations qui mènent à la création de la Société canadienne du sang, un organisme indépendant et sans but lucratif ayant pour mandat de gérer le système d’approvisionnement en sang.
C’est ainsi que le 28 septembre 1998, sous la direction de Lynda Cranston, nous ouvrons nos portes en tant qu’opérateur sanguin national du Canada œuvrant dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf au Québec.
Retour à la sécurité et à la stabilité
L’année 1999-2000 est l’occasion d’améliorer considérablement la qualité et l’innocuité des produits sanguins, et de jeter les bases de beaucoup d’autres avancées.
Pour tous les acteurs — donneurs, receveurs, hôpitaux et autres — cela se traduit par l’émergence d’un nouveau système entièrement conçu autour des patients.
Cette année-là, nous publierons également notre premier rapport aux Canadiens, et organiserons la première réunion publique de notre conseil d’administration, ainsi que les premières cérémonies Honneur à nos bienfaiteurs pour remercier nos donneurs.
2001-05-01
Sheila O’Brien, directrice adjointe, Épidémiologie et surveillance, Société canadienne du sang
Nouveaux défis de santé publique
Au fil des ans, nous devons faire face à de nouveaux défis en matière de santé publique, qu’il s’agisse du virus du Nil occidental, du syndrome respiratoire aigu sévère ou du virus H1N1, de la nécessité d’un plan en cas de pandémie, et plus récemment du virus Zika. Lors de l’apparition d’agents pathogènes, nous devons agir vite pour protéger les patients.
En mai 2001, nous commençons à utiliser le test d’amplification des acides nucléiques pour détecter le virus du sida dans le sang des donneurs. Aujourd’hui, nous utilisons ce test d’une extrême sensibilité pour détecter le virus du sida, mais également les virus des hépatites B et C, et celui du Nil occidental.
Vous trouverez plus d’informations sur l’innocuité des produits sanguins et la sûreté du système d’approvisionnement en sang dans notre dernier rapport de surveillance.
Registre de donneurs non apparentés de moelle osseuse
Initialement géré par la Société canadienne de la Croix-Rouge, dans les années 80, le Registre de donneurs non apparentés de moelle osseuse a pour mission de recruter des donneurs de cellules souches. Le soutien précoce de la Bruce Denniston Bone Marrow Society et de la Gendarmerie royale du Canada sera essentiel au succès du programme.
En 2007, le registre change de nom pour devenir le Réseau UniVie, le réseau de donneurs de cellules souches. Et, aujourd'hui, nous entretenons toujours une relation étroite avec la Bruce Denniston Bone Marrow Society.
Début d’une métamorphose
Nommé chef de la direction, le Dr Graham Sher entraîne la Société canadienne du sang dans une série de changements qui ont pour but de renforcer, d’adapter et de moderniser nos systèmes, programmes et services.
Membre fondateur de l’Alliance of Blood Operators, le Dr Sher est le premier étranger à présider le conseil d’administration de l’AABB (anciennement appelée American Association of Blood Banks), entre 2013 et 2014.
Recherche-développement : préparons le futur
La recherche, c’est l’affaire des chercheurs et des innovateurs, de gens compétents et créatifs.
En 2001, nous mettons en place un modèle d’architecture étoilée pour une recherche d’excellence et déterminons cinq domaines de recherche comme prioritaires : les maladies transmissibles par le sang (Ottawa), l’immunologie en médecine transfusionnelle (Toronto), les essais cliniques en médecine transfusionnelle (Hamilton), la cryoconservation du sang et des cellules souches hématopoïétiques (Edmonton), ainsi que le traitement, la conservation et les substituts de produits sanguins (Vancouver).
Pour en savoir plus sur nos innovations, consultez notre blogue (en anglais).
Implication du public
L’implication du public et la transparence, qui sont pour nous une nécessité, sont à la base de nos activités.
C’est ainsi que, depuis octobre 2001, le Comité national de liaison constitue un forum où les Canadiens peuvent faire part de leurs problèmes, de leurs préoccupations et de leurs idées aux membres de notre conseil d’administration. Ce comité a été créé à la suite du Groupe de travail sur la participation du public du conseil d’administration ainsi qu’en réponse à la quatorzième recommandation du juge Krever.
Création d’un centre de recherche sur le sang
Afin de suivre les recommandations de la commission Krever concernant la nécessité d’une recherche d’excellence sur le sang et la transfusion sanguine, Dana Devine, aidée d’un groupe d’enseignants de l’Université de Colombie-Britannique, crée un centre de recherche sur le sang, le Centre for Blood Research. Composé de chercheurs, d’ingénieurs, de chercheurs en sciences sociales et de cliniciens de renom, il s’agit du plus grand centre interdisciplinaire du genre au monde.
Bénéficiant du soutien des universités, des gouvernements et de l’industrie, ce centre établira des partenariats avec la Société canadienne du sang, l’Université de la Colombie-Britannique, la Michael Smith Foundation for Health Research, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, le gouvernement de la Colombie-Britannique, les Instituts de recherche en santé du Canada et la Fondation canadienne pour l’innovation.
Don de sang pour la recherche au netCAD
Depuis avril 2003, les Canadiens qui ne peuvent pas donner de sang pour la transfusion peuvent en donner pour la recherche au centre de collecte du netCAD, à Vancouver. Ce centre de collecte unique nous permet d’améliorer notre système d’approvisionnement en sang. Considérés comme des pionniers, les donneurs de ce centre aident le Canada à se positionner comme chef de file mondial en science transfusionnelle.
Des employés exceptionnels
En octobre 2003, nous commençons à honorer nos employés exceptionnels grâce à un programme de reconnaissance où des employés sont nommés par leurs collègues. Au début, on leur remettra le Prix d’excellence du chef de la direction, prix qui sera plus tard remplacé par le prix Living our Values.
Pour en savoir plus sur nos employés, consultez nos rapports annuels dans lesquels nous jetons régulièrement un coup de projecteur sur nos talentueux employés.
2005-04-01
Ilan (gauche) et Dave (droite), fiers responsables du programme à l'Agence du revenu du Canada, à Ottawa
Des partenariats pour le bien des patients
Nous lançons le programme Partenaires pour la vie pour encourager les Canadiens à donner du sang en groupe, sur leur lieu de travail ou dans leur communauté.
Le don de sang collectif aide à établir une culture du don à l’échelle nationale et locale, en plus de garantir suffisamment de sang aux patients dans tout le pays. Des clubs de motards aux banques, plus de 4 000 organisations partenaires ont déjà décidé de relever ce défi.
De quoi s’agit-il? Apprenez-en plus sur le programme et sur la façon dont votre organisation peut y participer.
Une vie dépend peut-être de vous!
Chaque année, des centaines de Canadiens ont besoin d’une greffe de cellules souches pour lutter contre des maladies graves. Plus de 75 % d’entre eux doivent compter sur un inconnu pour survivre.
En 2007, notre registre de donneurs de cellules souches est agréé et rebaptisé Réseau UniVie. Le but est de recruter des donneurs de cellules souches en bonne santé, volontaires et déterminés à venir en aide à un patient qu’ils ne connaissent pas.
Pour augmenter l’effectif et la diversité ethnique de notre bassin de donneurs, nous avons noué des liens avec de nombreux chefs de file communautaires, d’un océan à l’autre.
2007-06-14
Bailey, receveuse de sang, dans les bras de sa maman, Stéphanie, lors de la Journée mondiale du donneur de sang, en 2007
Le Canada organise la Journée mondiale du donneur de sang
Organisée au Canada par la Société canadienne du sang et Héma-Québec, et célébrée dans plusieurs villes au pays, cette édition de la Journée mondiale du donneur de sang met l’accent sur la nécessité d’un accès à des produits sanguins sains pour les nouvelles mères, compte tenu du rôle vital des transfusions dans les soins natals et postnatals.
La chanson-emblème de cette journée, C’est ensemble qu’on brillera, est pour la première fois chantée et enregistrée devant un public. Elle remercie les donneurs de sang du monde entier de sauver des vies.
En 2008, le Canada proclamera la semaine du 14 juin, Semaine nationale du don de sang.
L’arbre de vie
En novembre 2007, soit dix ans après la publication du rapport du juge Krever, la Société canadienne de l’hémophilie lance L’arbre de vie, un programme de plantation d’arbres pour la commémoration de la tragédie du sang contaminé.
Un arbre est alors planté à notre siège social au cours d’une cérémonie. Symbole de notre engagement à faire du système d’approvisionnement en sang canadien un système sûr et adéquat, cet arbre existe toujours. Apprenez-en plus sur la vie de James Kreppner (available in English only).
2009-04-29
Rob Marshall – donneur et receveur de sang, et employé de la Société canadienne du sang – avec sa femme, Sue
Reconnaissance envers les donneurs
En 30 ans, Rob aura donné du sang plus de 200 fois. Mais en avril 2009, c’est lui-même qui doit compter sur la générosité de 50 personnes qui lui sont totalement étrangères.
Atteint d’une fasciite nécrosante, mieux connue sous le nom de « maladie mangeuse de chair », Rob est transporté d’urgence à l’hôpital où il subit six opérations sur la jambe gauche et reçoit plusieurs unités d’albumine, de plasma, de plaquettes et de sang total. Il n’aurait pas survécu sans la généreuse contribution des donneurs de sang.
Vous voulez connaître l’histoire d’autres donneurs et receveurs, ou partager la vôtre? Allez sur mystory.blood.ca (bientôt en français sur jetemoigne.sang.ca).
2009-06-24
Gurjit (gauche) et son mari, Shak, donneur de rein (droite). Photo publiée avec la permission de B.C. Transplant
Un nouveau mandat : le transfert d’organes à l’échelle nationale
Le transfert d’organes entre les provinces canadiennes débute avec le Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires, maintenant appelé Programme de don croisé de rein. La Colombie-Britannique, l’Ontario et l’Alberta participent au projet pilote qui, au vu de son succès, s’étendra à toutes les provinces en décembre 2010.
Ce programme ainsi que le Registre des patients hyperimmunisés et la Liste d’attente nationale pour un organe sont accessibles aux médecins et autres intervenants depuis une plateforme nationale. Les organismes provinciaux et territoriaux de don et de transplantation collaboreront à la création et à l’optimisation de ces trois programmes.
Centre d’innovation
Depuis 2012, le Centre d’innovation mène et facilite des travaux de recherche en science transfusionnelle et en médecine, dans les domaines des thérapies cellulaires, de la transplantation d’organes et de la greffe de tissus.
Grâce à divers programmes de subvention et de collaboration, nos chercheurs participent à un vaste réseau de chercheurs et de partenaires canadiens et étrangers.
Le Centre d’innovation vise également à améliorer notre chaîne logistique ainsi qu’à élaborer et à exécuter des projets de développement concernant nos produits et nos processus.
2012-10-04
Le Dr Graham Sher (gauche) remercie Amalia Pempengco (droite), bénévole de longue date aujourd'hui décédée, en lui remettant le prix Schilly
Des bénévoles indispensables
Plus de 17 000 bénévoles exceptionnels nous aident dans notre travail. L’histoire d’Amalia Pempengco, qui n’est malheureusement plus parmi nous aujourd’hui, est un bel exemple de leur dévouement.
Pendant des années, Amalia a milité activement pour le don de sang à Winnipeg et au sein de la communauté philippine. Elle a longtemps fait partie de nos comités de liaison national et régional, et infatigable, elle a continué ses activités de bénévolat tout en luttant elle-même contre le cancer.
Nous lui sommes sincèrement reconnaissants ainsi qu’aux autres bénévoles pour l’aide qu’ils nous apportent tout au long de l’année.
Un système sûr, efficace et digne de confiance
Conformément à notre désir de transparence, la présidente de notre conseil d’administration, Leah Hollins, demande à un cabinet d’experts indépendants d’effectuer un bilan de performance pour notre organisation.
Les experts jugent que le système d’approvisionnement en sang et ses branches d’activités connexes sont fiables, bien gérés et dignes de la confiance des Canadiens. Ils identifient également plusieurs domaines où nous excellons, comme nos services aux hôpitaux, la sûreté de nos produits et de nos services d’approvisionnement, notre gestion des fonds publics, ainsi que notre implication des parties intéressées et la transparence dont nous faisons preuve à leur égard. Enfin, ils émettent plusieurs recommandations qui mèneront à des améliorations.
Un don historique en argent
En 1999, Marshall Eliuk, un entrepreneur de la région de Peace River, en Alberta, apprend qu’il est atteint d’anémie aplasique. Après de nombreuses transfusions de sang et de produits sanguins, il réussit à vaincre cette maladie qui a failli lui coûter la vie.
Au printemps 2013, Marshall viendra en aide aux patients en donnant un million et demi de dollars à la Banque de sang de cordon de la Société canadienne du sang. À ce jour, il s’agit du don en argent le plus important jamais fait par un particulier à notre organisation.
Merci, Marshall, pour ce généreux don aux patients qui ont besoin d’une greffe de cellules souches.
Une ascension au sommet pour la création d’une banque nationale de sang de cordon
En août 2013, le chef de la direction, le Dr Graham Sher, emmène 24 de ses collègues, amis et partenaires au sommet du mont Kilimandjaro afin d’aider l’organisation à amasser 12,5 millions de dollars pour la création d’une banque publique nationale de sang de cordon.
Près de 70 % des personnes ayant besoin d’une greffe de cellules souches doivent compter sur un donneur non apparenté souvent issu du même groupe ethnique. Une banque publique nationale de sang de cordon multiplie leurs chances de trouver un donneur.
Passage à l’ère numérique
Grâce à notre application mobile, DonDeSang, et au portail destiné aux donneurs, nous pouvons atteindre encore plus de gens. Les donneurs de sang et de plasma peuvent désormais prendre rendez-vous, trouver une collecte et recevoir des rappels sur leur ordinateur ou appareil mobile.
Depuis 2016, les donneurs peuvent également recevoir un texto de remerciement lorsque leur sang est acheminé vers un hôpital pour être transfusé à un patient.
2015-02-01
Deborah Hunte, receveuse de sang, se bat contre la drépanocytose depuis toute petite. Souhaitant encourager plus de monde à donner du sang, elle est devenue bénévole à la Société canadienne du sang en 2002.
Accueillons la diversité
Le recrutement de donneurs d’origines diverses nous permet de mieux répondre aux besoins des patients des différentes communautés.
Par exemple, l’anémie falciforme, que l’on appelle encore la drépanocytose, est une maladie du sang congénitale qui touche souvent les personnes de descendance africaine (environ 7 000 personnes au Canada). La transfusion sanguine et les médicaments permettent de traiter la maladie, mais la greffe de cellules souches reste la seule façon d’en guérir.
Aussi, depuis quelques années, nous profitons du Mois de l’histoire des Noirs pour encourager les Canadiens de descendance africaine et caribéenne à donner du sang et des cellules souches pour célébrer leur unicité.
2015-05-22
Arnold Dysart (gauche) – receveur d'un rein en 2014 – et le Dr Peter Nickerson (droite), conseiller médical, Division du don et de la transplantation d'organes, Société canadienne du sang
Une autre source d’espoir pour les patients difficiles à jumeler
En 2015, nous lançons officiellement le Programme des patients hyperimmunisés en partenariat avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, et les programmes de don et de transplantation d’organes.
Ces patients difficiles à jumeler représentent environ 20 % des patients figurant sur les listes d’attente provinciales, mais ne reçoivent que 1 % des organes disponibles. En élargissant le bassin de donneurs d’organes, le Programme des patients hyperimmunisés améliore les chances de trouver un rein pour ces patients.
Environ 300 patients recevront un rein grâce à ce programme d’ici mars 2017.
2015-06-25
Nathaly Barnett (gauche) et Michelle Alfieri (droite), toutes deux employées de la Société canadienne du sang, ont fait don du sang de cordon de leur bébé à la Banque de sang de cordon de la Société canadienne du sang
Don de sang de cordon : les nouvelles mères viennent en aide aux patients
Désormais, les femmes qui accouchent dans l’un des cinq hôpitaux participants, à Ottawa (deux établissements), Brampton, Edmonton et Vancouver, peuvent faire don du sang de cordon de leur nouveau-né à la banque publique nationale de sang de cordon, et ainsi augmenter les chances des patients de trouver un donneur de cellules souches compatible.
Notre banque de sang de cordon fournira sa première unité de cellules souches à un patient canadien en attente d’une greffe en septembre 2016.
Apprentissage avec Toyota
Dans le cadre d’un partenariat unique, Toyota a partagé avec nous son savoir-faire manufacturier dans le but de rendre notre chaîne logistique plus efficace.
En appliquant les principes de Toyota Production System dans notre centre de production et de distribution de Brampton, en Ontario, non seulement nous avons appris à identifier et à résoudre les problèmes, mais nous avons également apporté des améliorations essentielles au tri et au traitement des commandes, à la distribution et à la livraison du sang et des produits sanguins, ainsi qu’à leur étiquetage et à leur stockage.
2016-09-09
Des représentants de la Société canadienne du sang présentent le système de don et de greffe d'organes au Canada
Consolidation du système de don et de transplantation d’organes
Produit en collaboration avec nos partenaires nationaux, provinciaux et territoriaux, le Rapport d’étape sur le système canadien de don et de greffe d’organes 2006-2015 évalue l’accès aux organes des patients en attente d’une transplantation, ainsi que les avantages de la transplantation pour les patients et les systèmes de soins de santé.
Il en ressort que, même si les patients canadiens commencent à ressentir les effets positifs de la collaboration interprovinciale, l’accès aux organes continue de varier selon les régions.
Vers des critères d’admissibilité étendus
n partenariat avec Héma-Québec et avec le soutien financier du gouvernement fédéral, nous faisons un grand pas en avant en réunissant des experts internationaux pendant deux jours afin de nous concentrer sur les critères d’admissibilité au don de sang des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH).
Participent à cette rencontre des chercheurs de différentes disciplines, des représentants d’opérateurs sanguins du monde entier, Santé Canada, des représentants de transfusés et des membres de la communauté LGBT.
À l’issue de cette rencontre, nous lancerons un Programme de subventions de recherche sur les HARSAH dont le but est de réunir des informations sur d’autres méthodes de sélection des donneurs de sang et de plasma qui continueraient à garantir la sûreté du système d’approvisionnement en sang.
La sécurité : notre fierté!
Depuis que nous sommes responsables du système d’approvisionnement en sang du Canada, c’est-à-dire depuis 1998, il n’y a eu aucun cas d’infection aux virus du sida ou de l’hépatite C par voie transfusionnelle.
Celebrating 20 years of safety
For 20 years, Canadian Blood Services has collaborated with partners to ensure Canadians have a safe and trusted blood supply, stem cell network and transplant system. Since 1998, 2.6 million Canadians have made the generous decision to save a life by giving blood, plasma or platelets. To date, more than 5 million patients have been affected by the generosity of those donors and the quality of the blood system.